Alain Graz – Sommeil


Quand tu dors,
Ton corps est une statue,
Habitée de secrets et de mystères.
Je lis dans tes veines de marbre,
La passion dévorante et le désir qu’on encense.
Dans le silence de ta voix, résonnent les feux de tes nuits.
Ton sourire irradie, en conversation avec le soleil,
Mais de tes paupières closes émanent de tristes pensées.
Ton passé qui se perd dans les lointains,
Distille lentement dans le fond de tes yeux
Des images anciennes
Oh ! Comme je taime quand tu te réveilles
Nouvelle et toujours la même,
Avec dans le regard, les traces des jours enfuis
Où ton chemin s’est perdu.
L’ envie me prend alors de te serrer
Lascive, nue et si fragile.

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