Jo Cassen – Le mal court


Je vois que le mal court, j’entends l’autre sottise ;
Je sais le haut combat de pitres valeureux
Qui s’échinent trop seuls pour quelques malheureux
Quand des hurluberlus chantent leur expertise.

Dans un état critique et pleurant sa hantise,
Le tordu du destin quête un œil chaleureux ;
Espère-t-il demain un horizon heureux,
Juste pour vivre encor, sans vaine convoitise ?

Il apprendra bientôt, qu’un chantre chaud et froid
Un vigilant cerbère, indigne pissefroid,
Dégoise la sornette et détruit l’espérance.

Au pays de Voltaire on veut le renouveau
Mais De Gaulle disait : « Le français est un veau ! »
Qui nous éloignera pour longtemps de l’outrance ?

Recueil inédit « Que Chantent mes Sansonnets »
Prix Paul Eluard 2022 de la Société des Poètes Français

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