Il y a quelques années un auteur est venu à ma rencontre. Vous me direz que ce n’est pas très originale comme accroche. Un auteur, une bibliothécaire c’est un duo facile.
Mais lui il est venu physiquement sur sa Giro roue
Cet auteur avait une originalité, une personnalité, une passion, qui ne pouvaient pas me laisser indifférente. Je l’ai vu, nous avons parlé puis Je l’ai lu, je l’ai conseillé et je l’ai perdu de vu et puis je l’ai un peu oublié.
Il y a quelques semaines je l’ai vu réapparaître sur les réseaux, il est de nouveau venu à ma rencontre, virtuellement cette fois, on a brièvement discuté, il m’a envoyé son nouveau livre et j’ai pris le temps de le lire.
Il s’agit d’un polar. Heureusement qu’il me l’envoie maintenant parce qu’à l’époque j’aimais pas trop ça le polar.
Comme quoi mon père a raison “il n’y a que les imbeciles qui ne changent pas d’avis” mais ça c’est une autre histoire.
Revenons au polar de Dan Philip “Les enquêtes de O’Connor : l’affaire Johnson”
Il ne tombe pas dans la facilité notre auteur, mais il aurait pu. Son intrigue se passe à New-York, son enquêteur est un détective bien torturé et le meurtre est classique : une femme, sur un parking de piscine, qui prend une balle en échange de quelques effets personnels.
Et nous voilà partie à enquêter tant sur l’affaire Johnson qu’à essayer de démêler la vie de nos protagonistes.
Bref j’ai trouvé ça captivant. Après avoir lu certains passages je fermais les yeux et je me trouvais transportée, dans une voiture, sur un parking, dans un quartier, devant une maison, au tribunal… Des descriptions très visuelles, une écriture pas bavarde. Pour moi ce sont des atouts et une réussite.
Voilà très envie de lire une prochaine enquête parce qu’on me dit dans l’oreillette que le tome 2 est en cours
En attendant voici une mise en bouche qui, j’espère, vous donnera envie d’aller plus loin.
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