Veronique Higelin – Ce matin là


Ce matin-là le ciel de Paris était gris,
Un petit café noir servi en terrasse,
Tendue à l’extrême, l’esprit un peu aigri,
Je sais que j’avais le cœur à marée basse.

A ce moment-là j’ai vu un couple charmant,
Immédiatement l’évidence j’ai perçue,
J’ai pu admirer cet absolu qui ne ment,
Il lui offrait ce que je n’ai jamais reçu.

Emanait une lumière de leurs regards,
Et de tous deux l’immensité du grand amour,
Les exquis sentiments, ceux qui ne s’égarent,
Le reflet de l’ardeur et celui du glamour.

Il lui a dit quelque chose à l’oreille,
Elle est partie dans un éclat de rire,
Et c’était bon comme la chaleur du soleil,
Tels que j’aurais voulu mes éclats de rires.

J’ai rêvé souvent d’un voyage au long cours,
J’avais toujours su où je voulais naviguer
D’intempéries furieuses j’avais fait le tour,
Tant d’averses que j’aurais voulu endiguer.

Ce matin-là le ciel de Paris était gris,
Grâce à eux la fin de ces peurs qui glacent,
Grâce à eux non plus cœur ni âme aigris,
Guérie des amours égoïstes qui lassent.

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