Le monde est ainsi fait
Chaque pays séparé
Frontière invisible parfois,
Mais visibles barbelés d’effroi.
Souffrant de famine ou de guerre
Des familles ont voulu fuir leurs terres
Pour un Paradis alléchant
Ils ont économisé longtemps.
Certains ont tout donné
Pour payer des passeurs,
Ces êtres mal intentionnés
Qui leur promettait le bonheur.
Sur une barque improvisée,
Trop nombreux sont montés
Espoir d’un meilleur avenir
Mais beaucoup vont en périr.
Une mer déchaînée
Et la barque s’est retournée,
Pauvres innocents apeurés
Dans les flots ont basculé.
Quand la tempête s’est calmée,
A quelques mètres de la côte
Des corps flottaient, noyés,
Le bonheur si près du nôtre.
Des sauveteurs ont repêché quelques survivants transis,
Mais dans la barque chavirée
Des mères pleuraient leurs petits.
Et tout la-haut des anges !
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