Toi qui dis le poème
Tu n’es d’aucun pays
D’aucune terre.
Les mots des colombes t’habitent
Éparpillés dans les déserts
De sable et de roches.
Tu écoutes dans le courant d’air
Le bruit du ruisseau.
Tes yeux errent dans le bleu du ciel
Qui n’est pas le bleu de la mer
Ce bleu que tu préfères.
Tes caresses accompagnées de rêves
Embrassent toutes les couleurs
À travers la transparence des feuillages
Sans mur
Sans toit
Sans barrières.
