Printemps des poètes :  » Frontières  » Ahmed El Fazazi – Tu n’es d’aucun pays

Toi qui dis le poème

Tu n’es d’aucun pays

D’aucune terre.

Les mots des colombes t’habitent

Éparpillés dans les déserts

De sable et de roches.

Tu écoutes dans le courant d’air

Le bruit du ruisseau.

Tes yeux errent dans le bleu du ciel

Qui n’est pas le bleu de la mer

Ce bleu que tu préfères.

Tes caresses accompagnées de rêves

Embrassent toutes les couleurs

À travers la transparence des feuillages

Sans mur

Sans toit

Sans barrières.

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