Des lignes imaginaires pures
Qui séparent des frères,
Des fils barbelés entrelacés
Placés par des écervelés
Qui embrochent des humains
En voulant les franchir avec leurs mains,
Des zones invisibles en plein désert
Qui engloutissent des jeunes fuyant la misère,
De vastes cours d’eau étendus
A perte de vue, cause de malentendus
Entre des nations sœurs en compétitions
Entrainant ainsi leurs partitions,
Des tracés virtuels et démentiels
A l’origine de relations conflictuels,
Je les déteste et je le manifeste
Elles sont pires que la peste,
Je les conteste et j’espère
Qu’un beau jour, nos têtes
Aboliront ces murs délétères
Dans un monde sans frontières.
