Célia au pays des rêves, un conte de Marie-Cécile Bacquaert 

Ch8

Célia continuait à ouvrir la fenêtre chaque soir tournant son regard vers la Voie lactée, elle recherchait son étoile adorée. Grâce à la fée des souhaits, elle pouvait ainsi écouter sa maman lui chanter sa berceuse préférée. Elles échangeaient de loin un doux baiser volant.
Puis elle refermait la fenêtre, se glissait dans son lit, ouvrait son livre, et lorsque ses paupières lourdes se fermaient elle s’évadait au pays des rêves merveilleux…
Souvenez-vous, Célia a croisé la fée du bonheur, la fée des fleurs, la fée des souhaits, elle est entrée dans la forêt d’amour du peintre magicien et enfin, elle a croisé la fée des lumières, qui lui a offert un peu de lumière d’amour pour que Célia la répande sur le monde…Qui allait-elle croiser ce soir sur sa route ? juste avant de s’endormir elle avait cru voir voler dans le ciel une fée mais qui était-elle donc ?
Célia se promenait toujours dans la forêt d’amour, c’est la qu’elle avait rencontré la fée des lumières. Depuis la petite fille ne voulait plus quitter cette forêt, il faisait nuit et elle s’y promenait tranquille heureuse, sans peur.…C’est ce soir là qu’elle aperçut la fée qui volait dans le ciel, une à une avec le bout de sa baguette elle faisait naître les étoiles : c’était merveilleux avoir : le ciel scintillait. Célia se sentait pleinement heureuse …
La fée descendit jusque dans la forêt d’amour et Célia l’interpella :
-Bonjour qui es-tu ?
-Bonjour, petite fille, Je suis la fée des étoiles ; j’allume chacune d’elles chaque soir pour que le ciel brille de milles feux. Chaque étoile représente une vie… »
-Est-ce toi qui réveilles aussi la lune et lui donnes son apparence ? est-ce toi qui la grignotes en quartier ou y a-t-il des petites souris qui la prennent pour un fromage dans la voie lactée ? Est-ce toi qui fais briller le soleil, qui chasses les nuages de pluie du ciel. Est-ce toi qui fais naître l’arc-en-ciel… »
Célia était une petite fille curieuse, et elle posait milles questions à la fée qui semblait s’en amuser. Elle continua :
– Dis les nuages sont- ils aussi doux que des moutons, on dirait que dans le ciel, ils sont en coton. est ce toi qui envoies dormir le soleil et qui fait naître la nuit ? Dis quand il fait de l’orage, est-ce que c’est parce que tu es fâchée ? »
– Stop, Célia, laisse moi le temps de te répondre, sourit la fée, en interrompant le flot de paroles de l’enfant, sais- tu que dans le ciel, il y a des anges, il y a aussi des planètes et surtout il y a beaucoup d’amour. Il y a encore des nymphes qui sont les fées des planètes… peut-être en croiseras- tu une un jour… »
– Mais lui dit Célia est-ce toi qui chaque soir dans le ciel allume l’étoile de ma maman pour qu’elle me chante tendrement ?
La fée des étoiles lui sourit et lui répondit :

-Oui, c’est moi, tu as tout compris.
– Toutes les fées sont vraiment merveilleuses, elles me rendent toutes heureuse, s’écria la petite fille, crois-tu que je vais encore rencontrer d’autres fées, dans cette forêt d’amour, je ne veux plus la quitter…J’adore m’y promener…..

Ch9

Célia venait de refermer la fenêtre comme chaque soir sa maman venait de lui chantait sa berceuse préférée et c’est le coeur heureux que la petite fille se saisit de son livre d’histoires…Enfouie sous sa couette, elle était prête pour de nouvelles aventures au pays des rêves..

Jamais elle ne pourrait oublier les merveilleuses fées qu’elle avait rencontrées…
Souvenez-vous, la fée du bonheur, la fée des fleurs, la fée des souhaits, la fée des lumières , la fée des étoiles, et le pinceau magicien de la forêt d’amour. Et s’il y avait bien un endroit qu’elle ne voulait plus quitter c’était bien cette forêt d’amour où elle aimait se balader…
La forêt d’amour avait pris ses quartiers d’automne, les arbres se paraient des plus jolies couleurs et le vent envoyait leurs feuilles tournoyer dans le ciel avant de venir tendrement les poser sur les sentiers…
Célia était émerveillée et elle serrait dans ses bras ses chers arbres écoutant leur cœur battre.
C’était la fête aujourd’hui au bois joli toutes les âmes de la forêt étaient de sortie…
Elle aperçut au loin deux personnes qui dansaient parés de leurs habits de fête, couleur du temps, mais qui étaient-ils donc ?
Elle ne pouvait détacher son regard de ses êtres si tendrement enlacés, leurs vêtements confectionnés de feuillage étaient incroyablement joli : on aurait dit deux arbres qui valsaient sous le tempo du vent … Célia se rapprocha et les salua :

-Bonjour, je m’appelle Célia et vous qui êtes-vous ?
Toujours occupés à valser,elle entendait le couple compter  » un, deux, trois et un, deux, trois »… Puis la dame à la robe couleur du temps lui répondit d’une voix joyeuse :

-Je suis la fée du temps, et voici mon prince des forêts. Chaque année quand revient l’automne une grande fête est donnée et chacun doit s’habiller couleur du temps, pour venir danser dans la forêt. » – oh quelle bonne idée, dit Célia enthousiasmée, suis-je moi aussi invitée ?
– Bien entendu, chère petite, répondit la fée du temps, mais il te faut un vêtement couleur du temps pour te joindre à nous !
Célia appela alors la fée des souhaits

-Bonjour Célia que puis-je faire pour toi ? »
-je voudrais aller à la fête de l’automne que donnent la fée du temps et le prince des forêts mais je dois porter un costume couleur du temps, peux-tu m’aider ?

La fée des souhaits sourit et de sa baguette magique l’habilla d’une longue robe couleur du temps. Ainsi Célia pourrait donc aller danser avec les habitants de la forêt. Elle remercia la fée des souhaits et elle la serra dans ses bras puis sur sa joue déposa un baiser.

-merci, bonne fée ! et elle courut à la fête de l’automne où elle dansa toute la nuit.. Avant de se réveiller bien au chaud sous la couette… Quel merveilleuse nuit, elle avait passé ! Où voyagerait-elle ce soir, dans quel monde son livre d’histoire l’entrainerait-il…

ch10.

Célia grâce à la fée des souhaits, retrouvait chaque soir sa maman qui depuis le ciel lui chantait sa berceuse avant que la petite, blottie sous sa couette n’ouvre son livre d’histoires pour y retrouver tous ses amis du pays des rêves…
Se glissant sous son édredon de plumes, elle lisait avant de s’endormir paisiblement, mais ce que Célia ignorait, c’est que chaque soir l’histoire qu’elle vivait était à son tour racontée à une autre petite fille qui se prénommait Arya et cette petite fille adorait les aventures de Célia et demandait à sa mamilou chaque soir de lui racontait une histoire de Célia…

– Dis mamilou, crois-tu que Célia va rencontrer la fée de la pluie et du soleil, demanda la petite Arya, ou peut-être la fée de la joie? »
-Peut-être, lui répondit sa mamilou, avant de refermer le livre des aventures de Célia, mais il faudra qu’elle attende, pour découvrir d’autres mondes imaginaires…Allez, ma chérie il est temps de dormir…

****
Célia ne quittait plus la forêt du peintre magicien, lorsqu’ elle s’y promenait, elle repensait à toutes les fées qu’elle avait croisées, elle avait fait d’elles des amies.
La dernière l’avait même invitée à danser pour la fête de l’automne, pour l’occasion elle avait revêtu une longue robe couleur du temps, offerte la fée des souhaits d’un coup de sa baguette magique.
Dans la forêt, il régnait tellement de bonheur que s’y promener apporter un sentiment de bonheur et de sérénité. La forêt avait des couleurs de fête, les feuillages étaient cuivrés, ocres et pourpres.
Des champignons poussaient un peu partout. Les oiseaux gazouillaient, furtivement dans un arbre, un écureuil grimpait, il préparait sa réserve de noisettes pour l’hiver. Un hérisson, sous un tas de feuilles avait construit son nid, il y hibernerait jusqu’à la saison nouvelle.
Les lièvres détalaient : un peu partout, on apercevait des pompons blancs, parfois deux longues oreilles se dresser…
Célia chantonnait en chemin, elle entendait en écho des envolées de notes, mais qui donc chantait ? Elle aperçut alors au loin, trois petites fées qui chantaient et dansaient…Célia s’en approcha et demanda :

– Coucou qui êtes vous ?
-Nous sommes les fées de la joie, c’est pour cela que l’on chante et que l’on danse, on nous reconnaît à nos ailes d’anges. Nous sèmons la joie partout sur notre route.

-Mais alors vous êtes trois fées d’amour, tout comme la fée du bonheur, la fée des fleurs, la fée des souhaits, la fée des étoiles, la fée des lumières et la fée du temps …
Les trois petites fées éclatèrent de rire et l’invitèrent à chanter et à danser, et déjà dans le coeur de Célia la joie s’installait…
Au petit matin, elle s’éveilla le coeur heureux, on voyait le bonheur briller dans ses yeux…les fées de la joie disait vrai :elle savaient comment rendre les gens heureux !..

Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s