Au chaud dans vos maisons ?
Pourquoi ces migrants que voilà
Vous parlent d’invasion ?
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Il est des pays où la simplicité
De la vie offre la liberté
D’être Réac ou Révolutionnaire
Enfant joyeux, choyé centenaire.
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Il est des pays où rien ne pousse
Que les guerres et leurs frousses
Où la faim, la haine, la religion
Engendrent des besoins d’évasion.
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Ici, braves gens, vous riez de rien
Vous pleurez pour un chien
Là-bas, ils fuient pour sauver leurs vies
De bombes, de balles poursuivis.
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Il est un pays, le mien,
Le vôtre, celui où je suis née, le tien
Où les migrants arrivent effondrés
Où les migrants sont immigrés.
Immigrés, écartés, écartelés aussi
Entre la peur laissée au pays,
Et l’insupportable sensation
D’être ici contraints à la soumission.
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Ils sont hommes, femmes, enfants,
Syriens, Maliens, Camerounais, Afghans,
Arabes, noirs, musulmans ou chrétiens,
Ils sont toujours des humains.
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Dans les camps enfermés
Ils pleurent leurs espérances germées
Tuées par les peur et haine pesticides
De leurs frères homicides.
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Peut-être qu’enfin notre liberté
Nous donnera le sens de la vérité
Pour que ces êtres de paix affamés
Retrouvent le sens du mot Aimer.
Le Dix Vins Blog littéraire poétique et cultivant 