
Autrement dit dans le meilleur des cas partager ou répartir équitablement quelque chose… dans l’autre décider d’un compromis et donc renoncer à une partie de ses prétentions…Mais ne coupez pas la poire en deux je vous offre l’explication sans compromis !
La métaphore parle d’elle-même : partager en deux quelque chose et en donner la moitié équitablement à chaque partie ; la répartition étant jugée acceptable par les deux parties soit à l’issue d’un compromis entre les parties, soit d’une décision volontaire de partager de l’une d’entre elles.
Cette expression apparaît pour la première fois en littérature en 1882 dans une saynète où deux personnages discutent (Les deux personnes, le monologueur et le récitateur, sont sur une scène et se disputent le fait de pouvoir déclamer chacun leur texte qui est en vers ) et après quelques échanges houleux décident de « couper la poire en deux «, c’est-à-dire de se partager équitablement la lecture de leur texte !
Expression toujours d’actualité de nos jours où elle est employée de façon usuelle dans bien des domaines et notamment en politique (ou le compromis est devenu monnaie courante )
En effet lorsque deux personnes se disputent quelque chose, on essaye pour le bien de tous de couper la poire en deux…même si cela n’est pas toujours facile et implique souvent de renoncer à certaines prétentions cela reste la meilleure solution dans bien des cas.