Joëlle Pétillot – Salle des pas éperdus

Salle des pas éperdus
les lettres s’écrivent encore
sur la buée des vitres
veuillez agréer
l’expression de mon imparfaite indifférence
elle reste à quai
C’est l’heure de la traque
des impatiences
et leur ombre déceptive
celle des rendez-vous vous êtes cernés
après tout ce temps l’un sans l’autre
l’impatience
ça sonne comme une guérison
mais de quelle maladie
quelle faille
on fait comme si
comme do
comme sol
Dans la rue où divaguent mille continents
l’océan-ville
La foule et ses îles mouvantes
cartographient les bordures de trottoir.
Des cris, parfois.
Mais ils ne crèvent rien, surtout pas le silence.

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