Terre mère, terre nourricière
Terre des métamorphoses
Face à toi l’homme est peu de chose
Qu’avons-nous fait de ta chair
Du souffle de ton atmosphère
De tes forêts, de tes champs
De tes rivières, tes océans
Qu’avons-nous fait du vivant ?
Hommes cupides, délétères
Nous voulons t’imposer nos lois
Terre blessée, terre souillée
J’ai vu éclater ta colère
Tes eaux déferlantes meurtrières
Tout emporter sur leur passage
J’ai vu soudain ton feu en rage
Embraser la sylve sauvage
Ne laissant que ruines et ravages
Sur son sillon dévorant
Sous des soleils incandescents
J’ai subi tes étés brûlants
Sans pluie et sans fraîcheur des vents
J’ai vu lutter la biosphère
Pour chaque vie, pour chaque plant
Obstinément
Tempêtes tornades, ouragans
Rien ne résiste à ta puissance
Nature nous savons ta violence
Par impudence nous l’ignorons
Le savais-tu Univers
Qu’un jour, hommes de sang et de chair
Gratifiés d’esprit et de science
Mépriseraient l’importance
De la raison, de la conscience
De tout ce qui nous est offert ?
On le sait mais tout recommence
Un pas en avant, en arrière
Monde mercantile en errance
S’agitant au bord de l’enfer
