Le soleil à travers les vitres ruisselant de l’averse subite et brève
inonde la chambre
joue sur ton corps
en ombres brunes
immobiles
en ombres translucides
ondoyantes
Je les efface du bout des lèvres
Ta peau brule
et nue
frissonne sous ma langue
puis
peau contre peau
nous voici nuages
en leur nudité
nous nous drapons d’humidité
d’amour
pour
en chaque seconde
entrevoir l’éternité
Paris, le 1er janvier 2023 Autobiopoèmes, Fluctuat nec mergitur
