Paul-Louis Couchoud -Haïkus

Pour ceux qui sont partis
Pour ceux qui sont restés
Les oies reviennent.

D’une main elle bat le linge
Et de l’autre rajuste
Ses cheveux sur son front.

Combien aimée
L’odeur de la terre
L’automne avec ses pins.

Horizon solennel.
Le fleuve magnifique
Agonise dans les sables.

Il est tout fier, le petit chat,
D’avoir fait peur
Au vieux coq.

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