Dans un ouvrage fort intéressant sur l’importance des chansons dans l’histoire de notre hexagone, « L’histoire de France à travers chants », d’un prof à la retraite frappadingue de paroles et de musiques, Alain Bergerat, j’ai lu concernant l’écolo autoproclamé Sardou que, pour justifier sa chanson des années 90, « Le bac G » (qui désignait plusieurs bacs technologiques à l’époque), il dit avoir été mal informé. Il est vrai qu’il avait vaguement parcouru un article de journal et il croyait que G voulait dire général. Il n’a pas cherché plus loin et a donc écrit : «Vous prépariez un bac G/Un bac à bon marché/Dans un lycée poubelle ». Un bac général dans un dépôt d’ordures ? Le mec ne s’est jamais embarrassé de cohérence mais là, ça dépasse tout le reste !
Le député insoumis Thomas Portes mis à pied pour avoir fait mine de jouer au foot avec la tête de « l’assassin » Dussopt. S’il voulait faire du sport, il n’avait qu’à se faire sélectionner par Deschamps-la-joie et aller à Doha. Quelques milliers de morts valent moins qu’un élu ridiculisé.
-Mélenchon sur BFM TV : Il est conscient d’être riche. Je crois que c’est bien la première fois qu’il l’admet. Il faut, dit-il, amener Monsieur Poutine à la table de négociation. En voilà une idée qu’elle est bonne ! Y a plus qu’à. Quand est-ce qu’il s’y colle ? « Il faut foutre la paix à Poil de Carotte. Il a payé. » Sur ces mots, il s’est levé et a quitté le plateau. Supposons qu’en 2027 il soit opposé à Sœur Marine au deuxième tour. Le débat risque fort de tourner court. Il faudrait quelqu’un de moins prétentieux, qui ne se prend pas pour la République et qui accepte la contradiction. Espérons que d’ici là un autre Insoumis aura pris sa place, pas Bompard qui ne serait que la voix de son mentor.
-Tremblement de terre en Turquie : Erdogan, qui doit bientôt se présenter devant les électeurs, a quelque souci à se faire. On lui reproche d’avoir laissé construire (moyennant des pots de vin versés par les entrepreneurs) des bâtiments sans tenir compte du risque sismique. Ce n’est pourtant pas la première fois qu’une telle catastrophe se produit là-bas. En outre, les secours ont été quelque peu lents à venir.
En Syrie, c’est l’inverse : c’est pain bénit pour Bachar. De toute façon, il n’y avait plus grand-chose à détruire. Poutine avait pratiquement achevé le boulot. Et puis, comme une partie de la région touchée par la catastrophe est encore aux mains des « rebelles » (Daech, certes, mais pas seulement), il espère régler le problème de la « contestation » en distribuant les aides à son gré. Comme il ne recule devant rien, on a pu le voir au chevet des blessés. Il voudrait, c’est humain (enfin, façon de parler car l’humanité chez lui est aussi particulière que chez son pote du Kremlin) se refaire une respectabilité à cette occasion et que les sanctions soient levées.
L’humanité, la vraie : Face à l’hostilité des syndicats, des députés refusant de se soumettre et d’une bonne partie de la population, un homme souffre (presque) en silence. Un type qui a été élu à deux reprises et qui a peur de ne pas laisser son nom dans l’Histoire. Il est cruel de lui mettre des bâtons dans les roues. Allez, messieurs et mesdames les Français(es), un beau geste ! Jupiter vous le rendra (peut-être) !
Beaucoup fustigent la chienlit que fait régner dans l’hémicycle le débat sur cette réforme des retraites. C’est oublier que ce genre d’ambiance est aussi ancien que la démocratie. Combien de fois avons-nous pu voir, chez nous ou chez d’autres, les élus se mettre sur la gueule ? Là, pour l’instant du moins, ça reste verbal. Voilà pour la forme. Ceci dit, en ce qui concerne le fond, ce n’est pas très productif.
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