À ce matin que j’habite comme une vieille demeure,
les volets s’ouvrent sur de nouveaux espoirs.
Le soleil danse et pétille entre les flocons
et le bonheur habille de blanc la joie des retrouvailles :
bientôt l’été dans mon corps d’hiver !
Sous ton regard,
je ne compte plus les heures ni les pensées
seules vivent les Paradis et les Enfers.
J’offre ce matin aux arbres d’où renaissent
chaque jour en mémoire mes mains sur leur écorce et
tes mots d’amour sur les lignes de mon cou.
