Sophie Ducasse – À ce matin que j’habite comme une vieille demeure

À ce matin que j’habite comme une vieille demeure,

les volets s’ouvrent sur de nouveaux espoirs.


Le soleil danse et pétille entre les flocons

et le bonheur habille de blanc la joie des retrouvailles :

bientôt l’été dans mon corps d’hiver !

Sous ton regard,

je ne compte plus les heures ni les pensées

seules vivent les Paradis et les Enfers.


J’offre ce matin aux arbres d’où renaissent

chaque jour en mémoire mes mains sur leur écorce et

tes mots d’amour sur les lignes de mon cou.

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