
Seule, ô abondante fleur,
tu crées ton propre espace;
tu te mires dans une glace d’odeur.
Ton parfum entoure
ton innombrable calice.
Je te retiens, tu t’étales, prodigieuse actrice.


Point de retour. Te voici qui partages
avec nous, éperdue, cette vie, cette vie
qui n’est pas de ton âge.
ce bonheur convaincu.
L’autorisent-ils, eux,
dont le crâne creux n’en a jamais tant su?
