Commémoration de la victoire de Stalingrad, le 2 février. Poutine n’a pas raté l’occasion de justifier sa guerre contre l’Ukraine en dénonçant l’implication des Teutons nostalgiques du Führer qui vont livrer des chars à Zelensky. C’est le retour des Waffen-SS, carrément ! Tandis que, chez Wagner, il n’y a, promis-juré, pas l’ombre d’un néo-nazi.
Russes toujours : selon le général Igor Kirilov, commandant des forces de défense radiologiques, biologiques et chimiques, il y aurait eu un laboratoire à Boston où, dans le plus grand secret (enfin presque puisque les Popov sont censés avoir levé le lièvre), on aurait mené des recherches afin de renforcer les activités pathogènes du Covid 19. Rien que ça ! D’autre part, il y aurait, en Ukraine, des labos où les Américains fabriqueraient depuis longtemps de ces armes prohibées. Certes, il y a des labos en Ukraine où l’on travaille sur les armes en question mais c’est, au vu et au su de tous, pour s’en défendre. Sans doute les armes chimiques utilisées par Bachar contre son peuple venaient-elles de Kiev.
Enfin : prétendu street-art à Paris, Madrid, Varsovie ou encore New York : on trouverait des représentations de Zelensky avalant notre pognon. Apparues sur les réseaux sociaux, elles sont censées prouver que les populations de l’Ouest en ont marre du soutien logistique aux Ukrainiens de la part de leurs dirigeants. Sauf que, vérification faite par des journalistes, ces dessins sont inventés de toutes pièces par des Goebbels d’aujourd’hui (puisqu’on est en plein dans le point Godwin). Personnellement, je préférerais que nos euros servent la cause de Kiev plutôt que les JO de 2024.
-Le mardi 7 février : Mélenchon, interrogé en pleine manif par un journaliste sur la victoire possible des opposants à la réforme des retraites, a dit : « Bien sûr qu’il va céder, on n’est pas chez Poutine ! ». Sourire entendu à la clé. Deuxième degré ? Troisième ?
-Il paraît que Pascal Praud a craqué en direct sur Cnews en entendant Patrick Chesnay évoquer son fils mort dans un accident de voiture en 2006. Si l’ex-journaleux pour footeux pouvait avoir autant d’empathie lorsque des migrants se noient !
-Mercredi 8 février : Suite à la manif de la FNSEA, à Paris le matin même pour réclamer la levée de l’interdiction des néonicotinoïdes afin de sauver la filière betterave : Christiane Lambert, la patronne du syndicat, invitée de « C à vous ». Sur le plateau, on lui a opposé l’attitude de la Confédération paysanne qui approuve l’interdiction en question. Sa réponse montre qu’elle a vraiment tout compris : « ça ne sert pas les écologistes ». Ah bon ? Parce que l’objectif est de faire plaisir aux Verts, pas de sauver la planète ?
-Je viens de lire « Il suffit de traverser la rue », un roman, non de notre président mais du rappeur Gaël Faye (j’ignore s’il lui a accordé une petite partie de ses droits d’auteur). Comme on s’en doute, il s’agit d’un train de licenciement (pardon, d’un plan social) dans un organe de presse mondialisé, Mondonews. Le narrateur nous conte son long et pénible calvaire avec ses retours éphémères d’espoir et ses moments de découragement. Il finit, à l’instar de beaucoup de ses collègues, par quitter l’entreprise de son propre gré. On parlait de 30 virés, sans autre précision. Il ne fallait donc pas laisser passer l’occasion de bénéficier d’une formation pour se reconvertir. Une formation qui s’apparente à un vrai parcours du combattant. En tout cas, ce sont autant de quidams qui ne sont pas comptabilisés dans les statistiques du chômage. Je ne vous en dirai pas plus sur le roman. Lisez-le et offrez-le à ce guignol de Darmanin pour qui les Français n’aimeraient tout simplement pas le travail.
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