Que de critiques acerbes
que de plaisirs
bavés par des bouches puantes
écrivez poètes
ne vous laissez pas désarmer
par ceux qui gribouillent quelques diatribes
se ruent sur vos textes et commentent
toujours prêts à dégainer
ceux qui n’ont aucun respect
pour les plumes de douleurs
qu’ont-ils à prouver
si ce n’est que leur ignorance
je les conchie
et les emmerde
pauvres lourdingues
ceux là détruisent
et mettent à mal la sensibilité
Vous êtes droits
vous qui saignez dans
vos lignes libres ou en vers
On vous aime
soyez-vous même
vous êtes souvent des anges
venus des nuages
vous aux regards de lumière
