à Elong Michele
Comme tous ceux qui m’auront précédé
Sur les chemins de l’éternité,
Un jour, j’aurai en ce lieu-ci
Refermé les yeux moi aussi.
Ayant plié rêves et bagages
Que néanmoins pour ce long voyage
Je ne pourrais bien sûr emporter
Comme on peut aussi s’en douter.
Puisqu’un autre jour tout nu
Sur cette terre je serai venu
Par une voie où je ne pus
Convoyer le moindre fétu.
Sans qu’on puisse ainsi le nier,
Je repartirai ce jour dernier,
Délaissant technologies et sciences,
Je n’emporterai que mon âme et ma conscience !
« Une Quête Sans Fin… » L’Harmattan
