Anna Maria Carulina Celli -Et la langue aux chats sauvages…


Le nuage captif d’une flaque
Peu à peu, au soleil
Les heures le sirotent
Le sang dessous les plis du regard
Insensiblement les années
L’épaississent, l’occultent
N’a-t-on pas repêché sous la lie conjugale
Quelque promesse
Quelque désir
Étouffés ?
En cette chambre, nul œil ne brille
Au diable
Ont été vendus les bijoux de famille
Et la langue
Aux chats sauvages

Francesca Woodman
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