Carole Dailly – La course comme l’enfance

La course comme l’enfance
Le souffle
La plante des pieds nus
Sur la terre odorante, ferme
Ferme, ouvre
Ouvre grand

Cadence
Rythme
Souffle
Sang

Aux roches, aux ciel, aux arbres
Au lichen et aux fleurs
Le regard tout ouvert et réel
Comme l’acte d’amour

Corps souple
Corps maison
Corps viaduc
Souffle
Sang
Cadence

Le vent et les animaux furtifs
Pour compagnons
La fraîcheur de l’herbe
La musique du vent dans les arbres
Langage premier
Á fleur de peau
Le corps léger
Comme le vent mon frère
La course comme l’enfance

Ne plus peser, surtout

extrait du recueil « Cela s’appelle l’espoir »

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