La pluie incruste le paysage dévasté
Mes doigts gourds ne se réchauffent à une cheminée
Le froid glacial fige mes larmes
Pas le moindre espoir de déposer les armes !
A la levée de la première étoile de Janvier
On ne chantera pas l’allégresse
Plus de table dressée avec une gerbe de blé
Sous les bombes, plus d’enfance en liesse !
Combien de souffrances pour l’après
Quel effroyable pour un monde divisé ?
Me reste une berceuse que ma mère me chantait
« Hoyda Hoy » tremble petit cerisier
« Hoyda, Hoyda, Hoy » ferme tes petits yeux
Tu vas te réchauffer dans un rêve heureux.
Label RR
