Elle est belle la porte qui s’ouvre du dehors ….
Je voudrais tant qu’on me prenne par la main
Pour herboriser le long d’un chemin creux
Comme on le faisait, autrefois, Père et moi.
Auriez-vous honte de me tenir la main
Au vu et au su de tous les voisins, et même
Des inconnus? Je vous parle de croiser
Les yeux salis de ceux qui jugent « Quand même »
Et vous suivent d’un regard lourd
Je voudrais tant qu’on me prenne par la main.
Avant de mourir dans mon terrier. Là bas
Tout est lumière légère. A la fenêtre
Ouverte danse tout doux un voile bleu brodé
D’oiseaux migrateurs survolant la savane.
Quand donc sonnera au portail la clochette
De retour du promeneur d’oiseaux ?
Aimons nous, je vous prie, en toute tendresse
Au long des chemins creux allons herboriser.
Elle est belle la porte qui s’ouvre du dehors …

Tanzanie – parc national de Tarangire