à Anna Lindner, ma sœur de Karlsruhe et à l’axe nord-sud
Que ta beauté m’embarrasse,
Mignonne fleur de Samothrace.
Légendaire beauté du nord
Qui inspira jadis Pythagore.
Débusquant mon cœur dans ses brumes, Tu fais ainsi remuer ma plume.
Languissant sous tes grands charmes,
Je m’en trouve ému aux larmes.
Je veux voir exaucer mon vœu,
Blonde gracieuse aux yeux bleus.
Avec toi je voudrais goûter
À l’éternelle félicité.
Laisse-toi donc tenter par cette aubaine
De la grande beauté noir ébène.
Ce fier joyau de la forêt vierge,
Dont le Nil bleu et ses berges,
Sont d’authentiques et lumineux cierges,
Kousch, Nubie et pourquoi pas Carthage,
L’ayant aussi eu en partage.
Viens offrir la blancheur de ton cou
Au baiser sincère de l’Afrique debout,
Et se scelleront alors ainsi
Les cœurs de deux mondes d’amour transis.
« Une Quête Sans Fin… » L’Harmattan
