Alain Graz – Un bohème désir

Nous oublions même que nous étions des souvenirs
Tout se perd même la mémoire.
Il y avait dans notre histoire
Quelque chose d’un bohème désir
D’être autrement, qu’un amour banal,
Vivre dans l’insouciance et la légèreté,
Sans souci du lendemain.
La fatale accoutumance des jours nous a rejoints
La main lente du temps m’a etreint à la gorge et étouffé.
Tout s’éteint même les plus belles flammes.
Il n’y avait même pas de larmes à pleurer
Juste l’abyssale lucidité
Qui brûle l’âme comme le tison marque la peau de la bête,
Au fer rouge.
J’ai perdu ton.prénom et l’amer de ta bouche dans les méandres du temps.
Qui etais-tu, toi que j’ai tant aimée ?
Qu’es-tu devenue ?
Mon cœur qui conserve toutes les traces des blessures anciennes
Délire quelquefois en éruptions de bohèmes désirs.

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