L’homme descend de plusieurs races et certaines nous sont encore inconnues. Nous descendons de plusieurs lignées d’êtres humains et non pas d ‘une seule d’ Homo sapiens !!!
La génétique a parlé quand l’archéologie est en reste
Des races humaines fantômes inconnues ont bien peuplées la terre et se sont mélées à Neandertal et à homos sapiens
La théorie dominante de l’origine de l’homme apparu en Afrique doit revoir sa copie ! Il n’y aurait pas qu’un seul berceau de l’humanité : l’Afrique mais bien sur mais plusieurs sur notre planète. Les dernières découvertes fascinantes poussent plus loin nos connaissances de l’origine de l’homme
Grace à la génétique
Il n’existe pas de fossiles pour attester de l’existence de ces ancêtres, seulement des traces génétiques dans des populations contemporaines de l’Afrique de l’Ouest. Pour les archéologues et les généticiens, c’est à tout à la fois un mystère et une piste très riche à creuser sur nos origines.
L’évolution de l’humanité est encore remplie de chaînons manquants. Les archéologues cherchent à retracer cette histoire à travers des méthodes toujours plus variées, en s’appuyant dorénavant davantage sur les sciences et technologies. En plus des fouilles de terrain, une grande part du travail repose par exemple sur la génétique. À partir de cette méthode, des chercheurs ont trouvé des traces « fantômes » d’un nouvel hominidé dont nous ne connaissons rien.
Ce travail de recherche a été publié le 12 février 2020 dans Science Advances.
La trouvaille est survenue lorsque les chercheurs ont séquencé et analysé le génome des populations contemporaines d’Afrique de l’Ouest. Ils y ont découvert qu’un cinquième de ce patrimoine génétique, soit 2 à 19 %, provient d’un parent disparu jusqu’ici jamais enregistré. Cela signifie que, sans mettre au jour le moindre fossile, les scientifiques ont peut-être découvert une nouvelle branche de l’espèce humaine. Comment est-ce possible et que sait-on de ce potentiel ancêtre ?
Les deux généticiens à l’origine de cette découverte, Arun Durvasula et Sriram Sankararaman, pensent qu’il y a eu un croisement entre cette autre espèce d’hominidés et des ancêtres des Africains contemporains. Cette supposition provient d’une décennie entière de recherches sur les origines humaines en Afrique à travers le spectre des mélanges de populations — et donc les mélanges génétiques appelés « introgressions » — qui ont eu lieu il y a des milliers d’années.
LE MÉLANGE GÉNÉTIQUE DATERAIT D’ IL Y A ENVIRON 43 000 ANS !!!
On sait avec certitude, depuis quelques années, qu’il y avait autrefois une pluralité d’espèces humaines sur Terre. Lorsque des individus de lignées différentes se rencontraient lors de migrations, ils s’accouplaient, ce qui a donné lieu à un métissage génétique dont il reste encore des traces en fonction des lieux de croisements. Ainsi, les populations actuelles issues de l’Eurasie portent 2 % du génome néandertalien, puisqu’Homo Sapiens a migré de l’Afrique vers l’Eurasie, où Néandertal avait déjà migré un peu avant, entraînant des rencontres. Les aborigènes australiens et les Polynésiens ont quant à eux une part de leur génome issu de l’Homme de Dénisova, qui n’était pas parti vers l’Ouest, en quittant l’Afrique, mais vers l’Est.
« Les archéologues soupçonnent depuis longtemps que la diversité des espèces humaines, aux origines, en Afrique, était beaucoup plus grande que ce que l’on croit. Mais la manque de fossiles est — et reste — un obstacle pour percer à jour ces potentiels et lointains croisements. C’est donc là où les études génétiques sont précieuses.
CETTE ESPÈCE EST DIFFÉRENTE D’HOMO SAPIENS OU DE NÉANDERTAL
« Dans la recherche conduite par Arun Durvasula et Sriram Sankararaman, récemment publiée dans Science Advances, le morceau d’ADN trouvé ne colle pas avec Homo Sapiens, mais pas non plus avec Néandertal ni avec Dénisovien. À partir de la modélisation comparative du génome de cet ancêtre « fantôme », les deux généticiens estiment qu’il s’est séparé de notre ancêtre commun (celui dont provient aussi Homo Sapiens, Néandertal, Dénisovien), il y a environ 625 000 ans. Puis le mélange des espèces, permettant que l’on retrouve de l’ADN de ce fantôme dans des populations présentes, aurait ensuite eu lieu autour de 43 000 ans avant aujourd’hui. On a aucune idée de ses liens exacts avec Homo sapiens.
Cette mystérieuse espèce pourrait avoir été peuplée par 20 000 individus, ce qui explique potentiellement l’absence de traces sous forme de fossiles. Il reste cela dit encore possible d’en apprendre davantage sur cette lignée d’hominidés. Par exemple, en 2011, un crâne humanoïde vieux de 13 000 ans a été découvert : sa particularité est d’être hybride entre l’humain moderne et homo erectus. On ne sait toujours pas à quelle branche il appartient vraiment »
numerama.com-sciences
Plusieurs berceaux pour une même naissance
après l’Afrique, l’Asie, l’ Europe !
Si l’Afrique est le berceau de l’humanité, l’Asie peut-elle avoir été sa pouponnière ? La découverte d’une nouvelle espèce d’hominiens sur l’île de Luçon, au nord des Philippines, vient apporter un nouveau crédit à cette thèse. « Tous les continents ont potentiellement joué ce rôle à un moment ou un autre au cours de notre évolution, mais cette partie du monde a longtemps été sous-estimée. Avec ce nouvel Homo luzonensis, nous sommes amenés à revoir la vision de l’évolution de notre lignée », explique le paléoanthropologue Clément Zanolli, qui a contribué à cette découverte publiée dans « Nature » .
Les echos

Homo luzonensis aurait vécu entre – 100.000 et – 70.000 ans, et c’est là le plus intéressant : à la même époque, plusieurs autres représentants du genre Homo peuplent la région. « C’était un buisson-ardent », résume Clément Zanolli. On découvre, en effet, que l’album de famille de ces bipèdes agiles maîtrisant la taille d’outils était particulièrement fourni en Asie. Ce coin de paradis accueillait déjà Homo sapiens – notre ancêtre – débarqué du berceau africain il y a 100.000 ans, mais aussi Homo erectus, Homo fiorensiensis (mis au jour en 2003 et 2016 en Indonésie), Néandertal et une espèce cousine déconcertante dont on apprend de plus en plus, les Dénisoviens.
Une étude publiée dans la revue « Cell » le 10 avril dernier a fourni de nouveaux éléments de connaissance de cette espèce dont les premiers restes ont été découverts dans une grotte de l’Altaï en Sibérie. Selon ces travaux, ce groupe aurait vécu aux côtés d’Homo sapiens pendant des millénaires et se serait mêlé à l’homme moderne, notamment en Nouvelle-Guinée, jusqu’à disparaître il y a peut-être seulement 15.000 ans. Ce qui signifierait qu’ils auraient été les derniers concurrents de notre humanité. « Tout à coup, il apparaît comme évident que le centre de la diversité des espèces anciennes se trouve dans les îles d’Asie du Sud-Est », déclarait l’un des coauteurs de l’étude, Murray Co
L’Europe Grèce et Bulgarie
C’est en Grèce et en Bulgarie que nos chercheurs ont mis la main sur des fossiles vieux de plus de 7millions d’années . Dans ce temps-là , Athènes était une savane herbeuse avec des éléphants, des rhinocéros des autruches des girafes, tout comme Sofia et la Bulgarie. Il faisait chaud et humide.
Historique d’une découverte majeure
1944 la Grèce est occupée par les nazis. Lors de déblaiement des ouvriers retrouvent un fragment d’ossement fossilisé qu’un géologue allemand sur place s’empresse de récupérer et d’analyser.
1949 : Ce chercheur a saisi l’importance du fossile et a écrit un article resté dans l’oubli.
Il faut attendre 1972 pour qu’on évoque la présence de grands singes en Grèce il y a 7 millions d’années : des chimpanzés proches de l’homme .

2009 en Bulgarie
On trouve une molaire d’une espèce éteinte de grands singes et on la date de plus de 7 millions d’années : au commencement de l’évolution humaine.
Nos racines se trouveraient elles en Europe ?
Dès le XIX siècle les scientifiques accréditent la thèse selon laquelle l’homme est apparu en Afrique. Et si ce n’était pas le cas ? Si tous ces savants s’étaient trompés ?De bonne foi, certes, car ils ne disposaient pas de nos moyens modernes ! Bien sur aujourd’hui avec les techniques ultra modernes dont nous disposons , la recherche a fait avancer nos connaissances et explore encore plus loin notre passé.
Depuis 1920 le roman de nos origines communes africaines a été illustré avec » Lucie » l’icône de l’espèce humaine qui a vécu en Ethiopie il y a trois millions d’années. Mais voilà en 2020 la science a démontré qu’elle n’était pas notre plus ancienne ancêtre. Il faut remonter bien plus loin à…7 millions d’années et quitter l’Afrique pour…l’Europe du Sud est !
Les dernières découvertes qui bouleversent tout.

La mandibule trouvée en Grèce pendant la guerre ne ressemble pas à celle des chimpanzés : les dents présentant des racines similaires à celles des hommes : c’est la mandibule préhumaine du « grécopidébus ».
Au cours de l’histoire de la terre les pôles se sont inversés plusieurs fois . Rien de bien étrange.
Il y a 7 millions d’années l’Afrique était un désert de sable couvrant une bonne partie du continent : la moitié. L’autre partie était une savane. Or ce désert de sable isolait cette région du reste de la terre…
L’ Europe du sud ( Grèce, Bulgarie, Crète) était une savane humide.
En Crète en 2002 , on a trouvé des traces d’un bipède datant de six millions d’années . La forme du pied son empreinte ressemble à celle d’un humain ( elle n’a pas de griffe) : un être qui se tient debout ( fossiles expliquant sa tenue debout).
Or en 1978 en Tanzanie des préhumains datent de 3 millions d’années. La bipédie est uniquement possible que chez l’homme.
Il est donc prouvé que la » bipédie » s’est d’abord développée en Bulgarie. Les savanes des Balkans étaient peuplées il y a 7 millions d’années de girafes zèbres, gazelles éléphants…de toute la faune africaine. Le bassin méditerranéen est le berceau de l’humanité qui ressemble à l’Afrique d’aujourd’hui.
Il y a 7 millions d’années l’Afrique était recouverte de forets puis de déserts de sables. Il était impossible de se déplacer d’un continent à un autre : de l’Afrique vers l’Europe.
En Europe des animaux intelligents les grands singes ont vu le jour et se déplaçaient sur de longues distances.
En Allemagne on a exhumé des fossiles appartenant à l’espèce des grands singes : cet être hybride entre le futur humain et le grand singe serait le chainon manquant de l’évolution de l’homme ?
A moins qu’il y est une autre explication à l’origine de l’espèce humaine ?
Conclusion
Dans tous les cas , » Danuvius « est le premier chapitre de notre histoire évolutive : il a été écrit en Europe. L’homme est né et s’est développé en Europe et a colonisé l’Afrique et probablement le monde. Apparu dans le bassin Méditerranée, il y a 7 millions d’années, les premiers hommes ont émigré par la suite vers l’ ouest, l’est le nord et vers le sud (continent africain). Les vagues d’immigration ne sont donc pas faites dans le sens l’Afrique – l’Europe mais bien Europe – l’Afrique….
sources : Arte magazine – revue Archéologie-Bulgarie recherches