Les journées courtes d’octobre offrent cette tendresse
Qu’un grand poète nous décrivait avec allégresse
Il s’en est allé à petit pas de velours
Nous conter le souvenir d’un mois de ses vieux jours
Jusqu’au bout de ses ennuis
Sans avoir le moindre souci
Le poète s’est assagi
Il a laissé un gribouillis sur un vieux cahier de notes
Qui détaillait les évènements opérés par une nature morte
C’était sa façon à lui de nous décrire la vie silence
Dans ce tourbillon de grands moments d’absences
D’un esprit spirituel sur un parchemin
Il continua son interminable chemin
Et il inscrit des mots qui sonnent la gaité
Dans un monde virtuel qui cherche la vérité
Jusqu’au bout de la nuit
Sans faire de bruit
Le poète est parti
Il fit don de ses plus belles poésies
Laissant entrevoir un avenir en frénésie
Pour que cette destinée soit merveilleuse
A l’instar d’une autre existence si paresseuse
Les sombres journées d’automne
Offrent un triste réconfort monotone
Elles nous rappellent qu’il existe encore un espoir
Pour réécrire une fin heureuse à notre histoire
Jusqu’au bout de son vivant
Sans attendre aucun changement
Le poète est parti dans le temps
