Toute sa vie en tourments d’essayages.
Elle se retire un peu, ses volets clos sur fin
de planète.
Tout s’enchaîne d’une épaule à l’autre
comme il convient
le sexe dur et la déchirure dans les chambres
masquées.
Elle a croisé sa fuite. Du bout de sa ballerine
elle repousse le siècle, va marcher un peu plus loin.
Comme elle est partie, le creux de sa hanche
recueille les eaux de pluie au hasard sur les routes.
« Ailleurs jusqu’à l’aube » éd. Les Hommes sans Epaules 2019
