Fier sale
Heureux de l’être
comme le disait mon père –
Tant que je peux sortir encore de dans de mon lit
Ce sot point de rencontre
Entre bébés et vieux dans l’odeur des couches
Je me mouche d’envies
D’avoir en allergies
Trop de vies à courir bien qu’il m’en reste peu
Pour ce qui fait ma bourse
SI peu au fond de moi que je ne la vends même pas
Un peu fendue sans doute
Il lui manque des pièces
Et les fêles qui laissent passer le petit jour
Sont encore plus légion
Qu’un saut en parachute
Dans l’immensité noire
Du feu
Je passe en ce moment
Mon diplôme dernier
Celui d’inutilité
Qui est sensé avec un peu de chance
Me faire rester encore un temps
Auprès du coeur des Hommes
Le cri n’est rien qu’un leurre
Qu’il soit jouissance
Qu’il soit douleur
Pour prendre dans ses rets
Nos illusions d’optiques
Montures mal assurées à la vie comme je passe
Il faudra bien écrire il était une fois
Il furent des seins
Il furent des doigts et des mains
Tout comme serrer des culs
Et d’autre attributs
Je savonne mes pensées pour les rendre
Sinon propres de vices à qui me fit cadeau
De cette erreur de Terre
Mais juste pour la senteur
Ne plus faire fuir est mon présent
Que je croyais avenir
Je lave ma dent
Recoiffe mes souvenirs
Demain il fera toi
Si le vent vient du large
Dans mon habit dimanche
Je n’ai guère plus de marge
Pas plus pour me quitter que pour perdre du poids
La vie est un fardeau qui ne pèse jamais
Tout le poids qu’on lui prête
Tant en bien qu’en trop mal
Demain il fera beau aux prémices du bal
J’essuie un peu mes lèvres
Je ne sais pas manger
J’arrache mes godasse au goudron qui les baise
Je ne sais pas danser
A peine me vendre un peu d’avoir trop tapiné
Entre lez Maréchaux et le ventre qui grouille
De la tête à la queue
En passant par les couilles
Demain il fera beau
Si je recouvre vue
Demain il fera beau
Si je caresse un cul
Aveugle trop isolé sur la peinture fraîche
Des dessins animés qui firent ma jeunesse
Ma libido sans doute
Si ce n’est pas un jeu
Demain il fera beau
Demain il fera que

Aquarelle sur toile
Banlieue ouest