Tu disais
« Laisser le noir au noir
à ceux qui s’en repaissent
Repartir salé
dans la pleine lumière »
Je dis
Serrer le jour et la mer
se rappeler l’odeur du sein
les bras comme des algues
lait de ciel, étoiles dans les yeux
Aller inlassablement
quand ça désespère en soi
vers le plus tendre
le plus fragile de l’autre
Tenir bon
laisser le sel faire sa croûte
aimer ce qui vient
