Selon le dernier recensement en Ulster (Irlande du Nord : en principe anglicane depuis sa création en 1921), qui date du 22 septembre dernier, 47,5 % des citoyens se disent catholiques contre 43,5% de protestants ou faisant partie d’autres communautés chrétiennes. « Le Canard » du 28 septembre rappelle, à cette occasion, une scène de « Monty Python – Le sens de la vie » : Un Nord-irlandais âgé observe la ribambelle de mouflets sortant de la maison d’en face et se dit dégoûté par la vision de ces « putains de catholiques qui font des flopées de gamins à la con, alors que leur putain de père au chômage n’est même pas foutu de les nourrir ». Sa femme lui demande : « Mais pourquoi font-ils tellement d’enfants ? ». Réponse du mari : « Parce que, chaque fois qu’ils ont un rapport sexuel, crac ! Ils ont un bébé. » Après un temps de réflexion, l’épouse réagit : « Mais alors, c’est comme nous, Harry, puisque nous avons deux enfants. » Orban a bien raison : la lutte contre le Grand Remplacement passe d’abord par le slip.
Quel rapport peut-il y avoir entre Quatennens et Lucien Guitry (le géniteur de Sacha, lui-même comédien de tout premier plan) ? A priori aucun. Eh bien, figurez-vous que j’ai trouvé, dans un livre de Patrick Buisson (oui, le mentor extrême droitier de Bismuth le petit, qui peut avoir quand même à l’occasion de saines idées) intitulé « Sacha Guitry et ses femmes , l’anecdote suivante : « Un jour, excédé par les caprices de l’une de ses éphémères conquêtes, il se laisse aller à lui administrer une magistrale paire de gifles. Tremblante, secouée de larmes, elle s’écrie : « Oh ! Mon Dieu, j’ai peur ! ». Alors, Lucien, superbe, serre sa victime dans ses bras : « N’aie crainte, ma petite, je suis là. » Ah, si Poil de Carotte avait eu son sens de l’humour, on n’aurait pas fait une affaire d’État de son geste somme toute pas si dramatique !
Élection présidentielle au Brésil : Lula en tête devant Bolsonaro mais contraint à un second tour, le 30 octobre, contrairement à ce que prédisaient les sondages. Dans « C politique » du 2 octobre, on a pu entendre les interviews de partisans du gros plein de morgue. L’une de ses fans a dit que le gaucho Lula, s’il l’emportait, allait fermer toutes les églises (ah bon ? Même en Europe de l’Est, les régimes du pacte de Varsovie avaient maintenu la liberté de culte). Et rien sur la gestion du COVID par son champion (700 000 morts, quand même !) ni sur la catastrophe planétaire que représente la destruction déjà bien entamée de la forêt amazonienne. Le bonhomme peut compter sur le soutien d’une partie des Évangélistes (un peu moins qu’en 2018, ceci dit). Un type qui a divorcé deux fois ! Et sur celui du qatari Neymar (on a même vu le président sortant de l’isoloir affublé d’un maillot jaune de l’équipe nationale).
Dans la même émission, l’invité, l’économiste Daniel Cohen, a donné son sentiment sur Meloni qui, a-t-il constaté, n’a toujours pas dévoilé grand-chose de son programme. On sait qu’elle veut s’opposer à l’IVG et mettre des crucifix partout. C’est un peu court (et un peu con), jeune femme !
Les référendums de Poutine, dans le Donbass, ont été supervisés, entre autres, par un Français, ex-FN, ex- conseiller de sœur Marine, Emmanuel Leroy : le mec a été formel, tout s’est passé selon les règles. Qui en douterait ?
Marine encore : lors du match de foot, traditionnel, entre parlementaires hexagonaux et anciennes gloires nationales, le « parti pas comme les autres » a participé pour la première fois, entraînant le forfait du PS et de FMI. Fort déçue, l’ex-patronne (et même patronnesse, au demeurant pas si ex- que ça, à ce qu’on dit) a déploré cette décision au nom des « valeurs du sport » .
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