Elle griffonne le néant
Joue la tristesse de la musique éphémère
Son imagination
Refuse les portes de tous paradis
Quels sont les accords entre mots et musique
Pour que parle la tendresse
Elle raconte aux sculptures du soleil de minuit
Mais faudra-t’il inventer les secondes perdues
Elle s’accroche au désir de vivre
Elle est la lumière des forêts brûlées
Pour devenir celle qui oscille
Dans l’image floue et inguérissable
D’une guitare sans âme
