Julius C’anar Cauchois- À mes mouchoirs fichus

À mes mouchoirs fichus
Émietté dans une poche perdue
dans le fuseau d’une noire
j’étais à moi Que moi et tout schuss
dans la purée opaque blanche
et ça me descendait con
avec le possible argent qui
débordait sur les congères invisibles

Là la la L’air de rien
je skiais carrément tapé
Sur l’alcôve du privilégier
Chuinte la poudreuse

Enceinte de la fournaise
Aujourd’hui la neige est
Un terrain troué de cailloux
En forme de genoux creux

Une cagneuse vie à l’arête
des acides pour d’ex-descentes
je scrute la mise à mort de mes images
lasses comme fixes d’an cinquante-et-un
Assis sur l’orgue du séant
de ce petit appartement
J’entends le voisin cogner fol le plafond
quand je renifle mes vieilles planches blanches

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