les petits appartements entassés les uns
sur les autres
sur lesquels soufflera le vent cet hiver
comme s’ils étaient de petites toiles de tentes provisoires
pour des personnes éphémères
les forêts
les petites boutiques
qui faisaient des veilleuses sur les trottoirs
avec leurs montures jaunes
mais c’est joli la lumière
qui court comme un troupeau de chevaux
entre les fissures
sur les crêtes du temps de jadis
que je suis des yeux
et puis que je perds
regrettant de ne pas avoir le temps
moi aussi
de goûter un petit peu de tout et puis
m’échapper
mais ce n’est pas grave parce qu’il y a
d’autres portes
