Coups de gueule – L’actu de Pierre Thevenin

Méluche, à propos de son soutien à Poil de Carotte : « Je pèse mes mots tout le temps » Tout le temps, vraiment ? Même quand il affirmait, en février dernier, qu’il ne fallait pas livrer d’armes à l’Ukraine, ce visionnaire n’imaginant pas que Zelensky pouvait tenir tête à son grand frère russe ? C’est parce qu’il pèse soigneusement ses propos qu’il ne fait jamais de mea culpa (voir coups de gueule récents) ? Mais revenons à la gifle. Même Clémentine Autain, fût-ce du bout des lèvres, exprime son désaccord : « Ce sont ses mots (ceux du grand chef) et pas les miens », a-t-elle déclaré.

Le Canard » : Selon des économistes british, en lien avec le jour férié accordé aux citoyens pour le trépas de Babette, le PIB national est descendu de 0,2% (annulation de congrès, suppression d’événements sportifs et culturels). Dans le même numéro du Volatile (21 septembre) : Il paraît que le Charlot numéro trois exige de ses domestiques qu’ils repassent ses lacets (Mom ne faisait-elle pas repasser tous les matins son journal pour ne pas se salir les doigts avec l’encre ?). Pour ce qui est de l’hygiène, les mêmes valets sont tenus de presser très précisément 2 centimètres de dentifrice et de lui faire couler un bain juste tiède (quelle température, exactement ?) dans une baignoire remplie à mi-hauteur. Lorsqu’il est invité, il fait apporter son plumard (des fois que les autres auraient des mites !), quelques meubles, des photos, même sa lunette de WC et son papier hygiénique (uniquement du Velvet underground !) Et pas sa baignoire ? Eh oui, comme dit une chanson de carabin :  » Cul royal, cul prolétaire, vous devez chier car Dieu l’a voulu ! « (je cite de mémoire). His will be done (que sa volonté soit faite) but only with Velvet underground ! Selon une rumeur, un certain nombre de ses larbins devraient bientôt se retrouver au chômedu. L’économie, on le sait, va mal en Albion et Grandes Oreilles va peut-être devoir mettre la main à la pâte dentifrice. Saura-t-il obtenir tout seul ses 2 centimètres ? Et s’il n’y parvient pas, il abdique ?

Dimanche 24 septembre : « C politique » : l’un des deux invités, le géopolitologue Dominique Moïsy, a distingué deux types de guerre : la guerre de nécessité (c’est le cas pour l’Ukraine, amenée à défendre son territoire) et la guerre de choix. Dans la première, contre Napoléon ou Hitler, la Russie s’est révélée très bonne. Dans l’autre, elle a montré sa faiblesse : en Afghanistan (1979-1989) ou contre le Japon, en 1904-1905. Est-ce à dire que Poutine est mal barré ? Sans doute mais combien faudra-t-il encore de destructions, de massacres avant qu’il ne soit déclaré vaincu ? Bien sûr, on espère qu’il ne va pas déclencher, foutu pour foutu, un baroud d’horreur mais on sait que, Dieu merci, il ne prendrait pas tout seul la décision d’appuyer sur le fameux bouton et les faucons de son entourage n’auraient sans doute pas envie de se désintégrer avec lui. Ils préféreraient, dans un scénario à la Ceausescu, prendre sa place. Nul ne peut savoir ce qu’il adviendra mais on se rassure comme on peut. Avec un mégalo pareil, difficile de jouer à Madame Soleil. En tout cas, avec sa mobilisation, sans doute pas si partielle que ça, il est en train de perdre le soutien de son peuple. Et ce peut être le commencement de la fin.

Après la Suède, la Meloni en tête, comme prévu par les sondages. Les Italiens ont-ils donc oublié la bien nommée République de Salo ? Ne connaissent-ils pas l’histoire de leur pays ? Il est vrai qu’en Italie les gouvernements ne tiennent pas plus de deux ans mais deux ans, c’est long, surtout pour les migrants ! Et les LGBT !