entre les feuillages
les ombres se noient
dans la poussière d’été
se dénude l’instant
dans les bras de la lumière
leurs souffles purs
effleurant août
d’une fraîcheur ailée
craquent les silences
ici et là
à pas feutrés
l’invisible se révèle
des larmes de sang
se dessinent sur le sol
lustrales
médiatrices
prophétiques
