Pourtant, les trains
emmènent
les bateaux ramènent
on passe des années à marcher
Et on reste là sans amarre
traînant dans le vent
tout nous appelle et nous cherche
la route devient pierre
Dans un violent orage
les arbres perdent leurs compagnes
l’automne les couvre d’ambre
On ne reconnais plus la terre
a t’elle succombé aux flammes
aucun sol ferme
pour les pas durs et instables
Le ciel est-il loin
la neige brûle encore
l’azur se fait mer
c’est un bouquet d’iris bleuté
