Aux ports, les marins veillent
la force du soleil
Mitigée est la lueur de leurs regards
à l’heure du départ en mer
Le vent crépite et escorte les vagues
agitées d’incessants mouvements
mesurant le temps sur les navires
au passage des courants
Dans l’univers, un rêve particulier attise le présent
J’admire la splendeur de la flotte glissante
parmi l’écume bleu fluorescent
Couverte d’émotion j’ère
dans le semi-obscure évanescent
au départ répété vers le large
des goélettes à voile blanche
En vol de nuit les mouettes
s’estompent fugaces sur le Tage.
