Lorsque tu ne sais plus regarder l’avenir,
Parce que l’épilogue a le goût du vertige,
Tu refais le voyage et scrutes le vestige,
Ce chemin de l’hier que tu voulais bannir.
Parce que l’épilogue a le goût du vertige,
Tu refuses de voir, cherches l’essentiel
Dans un conte badin et superficiel ;
Abandonne le vent qui souffle sans prestige.
Tu refais le voyage et scrutes le vestige,
Tu marches dans tes pas, tu respires l’odeur,
Le ressenti te ment, il floute la laideur,
Car tu ne veux y croire au nœud de ton litige.
Ce chemin de l’hier que tu voulais bannir,
Abandonne le vent qui souffle sans prestige,
Car tu ne veux y croire au nœud de ton litige,
Lorsque tu ne sais plus regarder l’avenir.
« Contemplations Muettes »
