
Souvenez-vous, le 2 juin, j’écrivais une tribune contre la règle grammaticale « Le masculin l’emporte sur le féminin », j’exprimais ma surprise de voir certains et certaines s’insurger contre l’utilisation du iel, mon agacement contre la tradition qui veut qu’il n’existe que deux genres et que « il » soit plus fort que « elle ».
Et je m’interrogeais sur le, pourquoi devons-nous être absolument « il » ou « elle » ? Et en quoi « il » doit l’emporter sur « elle » ? Et enfin pourquoi « il » ne peut pas être « elle » et inversement si iel le souhaite ?
Pourtant quand je me trouve confrontée, à « il » qui veut être « elle », à « elle » qui est « il », à « il » qui est « iel », à « iel » qui aime « iel » mais qui peut également aimer « il » et/ou « elle », j’avoue que je suis un peu perdue, et je ne voudrai pas passer pour une vieille réac
Mon petit dernier âgé de 15 ans me dit :
« Mais maman, y’a quoi de compliqué ? »,
« Je sais pas moi à mon époque … »
« Stop on vit plus à ton époque, on vit à notre époque »
Bon la littérature peut parfois nous aider, nous accompagner à vivre dans Notre époque où à appréhender l’époque de demain
Une mise en bouche d’une trilogie de C.Kueva : « Les porteurs », une dystopie qui nous emmène dans une société différente de la nôtre où les enfants naissent neutres, et pourtant ils doivent quand même choisir à l’âge de 16 ans à quel genre ils veulent appartenir.