À force de taper des procès-verbaux toute la journée, ils y perdent parfois leur latin et aussi leur français… Et l’esprit vagabonde et s’égare pour notre plus grand plaisir… Voici quelque unes de plus belles perles de la police ! Régalez-vous !
« Personne n’ayant donné les ordres nécessaires pour faire face à une telle situation, il n’était pas difficile d’y obéir et nous avons donc sauté dans la voiture de service. Après quelques vains et multiples essais de démarreur, la voiture, soudain, recula pour mieux avancer. Arrivés à destination, nous la fîmes avancer pour mieux reculer, afin de procéder au créneau réglementaire et de ne pas nous faire remarquer… »
« Le suspect opposait des négations à nos suppositions mais les défunts ont formellement reconnu leur agresseur et celui-ci, ne pouvant plus persister, rédigea lui-même son témoignage oral et fut assez lucide pour constater qu’il n’avait plus toute sa lucidité. Après quoi nous décidâmes qu’un car serré le conduirait à la Santé pour y être examiné… »
Son alibi ayant pu être vérifié, nous avons été oblige de constater que le suspect ne pouvait être présent à l’heure dite sur les lieux du vol qu’il avait commis.
Dès que l’homme fut abattu, nous avons pu procéder à son interrogatoire.
Les neufs coups de couteau sur le cou et le visage de la victime laissaient croire à une mort qui n’était pas naturelle.
Ses explications étaient si embrouillées que nous avons dû le relâcher, faute d’avoir la preuve que nous pouvions comprendre ses explications.
Comme il devait être pris en charge au plus vite par un asile d’aliénés, il a été conduit au poste de police.
Quand le contrevenant a crié : ‘Espèce de gros con !’, dans son dos, le brigadier de service a aussitôt cru se reconnaître et a verbalisé.
Selon ses dires l’homme est mort vers 16 h 35.
Le cadavre de l’homme qui nous a été présenté correspondait bien à la description de la femme qui avait été vue par les différents témoins.
L’homme niant toute culpabilité, nous l’avons arrêté. Le suspect s’est alors décidé à passer des aveux complets pour nous prouver qu’il n’était pour rien dans cette affaire.