La vie reprend sur les bords
du Tarn
Sous quelques feuilles vertes et rouges se joue
l’amour à haut bruit
aimanté à l’appel du fleuve tranquille
Si surprise par ses reflets je ne pense plus
je ne bouge plus
je respire à peine comme
pour ne plus perdre une seule seconde de ce ballet étrange :
une foule de gloussements
des battements de coeurs forts
comme une ville entière
qui exulte
Et enfin
trouver dans l’instant suspendu de ces moments fragiles
un bonheur
indélébile.
