La mer est là, en frais, sereine.
Nul ne vient.
Comme une éternité, miroir des rêves.
Marcher encore, sur le matin, sans aucun vent.
Le jour,
ailleurs,
sera de feu.
Jouir des chances et respirer.
Ce goût de sel et de marée,
les oiseaux qui se lèvent.
Rien,
dès lors,
ne saurait exister que ce temps d’entre deux avant d’aller au monde.
Jours de paix où puiser l’énergie.
Être heureux.
