Entre naître et mourir
Un temps pour vivre
Quel calibre pèsera
Nos jours
Nos printemps
Chaleur et givre
Sourires et larmes
Les mots que tu parles
Dis-les à haute voix
Avec la forme de tes lèvres
Car rien ne prouve
Que les humains l’entendent
Sauf l’écho du souffle
Quand il devient lumière.
Comme ces créatures lumineuses
Des fonds marins
Même éphémères
Et puis
Et puis il faut se taire
Pour le ciel et ses étoiles
Quid de celui qui tue son temps
Seule la mer donne le niveau
Seul l’amour est divin.
