Va crever l’hiver
au cœur des marcheurs
ton froid de labyrinthe
j’y oppose
un violon dans le pré
le chant d’une maison basse
un souvenir sous les semelles
la danse des elfes
sur le brouillard
l’oiseau du voyage
l’instant qui s’éternise
l’aveu des vagues aux rochers
pour noircir l’horizon jusqu’à la nuit
vivre est la seule réponse
je laisse au temps
ployeur de fer
la mémoire des sagesses
calligraphier sur les cieux
tendus comme une nappe
écrire, écrire
écrire jusqu’à ce que la lumière renonce.

Ah, la poésie de Joëlle! ✨❣️
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