Un jour, un poème – Nicole Milhac -A visage creux

Un âge de silence passe

Sans qu’on y prenne garde

Derrière nos visages la vie

A creusé peu à peu un vide

.

Accueil de toute les sensations

Fourmillantes : derrière le visage

Le vide s’ensemence peu à peu

Et tout l’En soi vient s’y loger

.

Les intuitions viennent par éclairs

Quelle fulgurance êtes vous, vous l’aimé?

Avant la maturation, et le long

Travail du texte à publier ?

.

S’ agitent par dessous toutes ces véloces

Fourmis qu’on appelle idées et qui ne sont

Que singeries détournées par le filtre

Du moi. Paix et plénitude depuis le soi

.

Je suis terre à féconder et

J’ai besoin de larmes autant

Que de la béance d’un sourire

Ou d’un cri qui voudrait s’échapper

.

Se réchauffer les oreilles à des mains,

En coupe pour y entendre battre le sang

Et puis pour apaiser la fièvre. Une lente

Et si légère et caresse des cheveux…

.

S’ agitent par dessous toutes ces véloces

Fourmis qu’on appelle idées et qui ne sont

Que singeries détournées par le filtre

Du moi. Paix et plénitude depuis le soi.

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