Un âge de silence passe
Sans qu’on y prenne garde
Derrière nos visages la vie
A creusé peu à peu un vide
.
Accueil de toute les sensations
Fourmillantes : derrière le visage
Le vide s’ensemence peu à peu
Et tout l’En soi vient s’y loger
.
Les intuitions viennent par éclairs
Quelle fulgurance êtes vous, vous l’aimé?
Avant la maturation, et le long
Travail du texte à publier ?
.
S’ agitent par dessous toutes ces véloces
Fourmis qu’on appelle idées et qui ne sont
Que singeries détournées par le filtre
Du moi. Paix et plénitude depuis le soi
.
Je suis terre à féconder et
J’ai besoin de larmes autant
Que de la béance d’un sourire
Ou d’un cri qui voudrait s’échapper
.
Se réchauffer les oreilles à des mains,
En coupe pour y entendre battre le sang
Et puis pour apaiser la fièvre. Une lente
Et si légère et caresse des cheveux…
.
S’ agitent par dessous toutes ces véloces
Fourmis qu’on appelle idées et qui ne sont
Que singeries détournées par le filtre
Du moi. Paix et plénitude depuis le soi.
