Regarder les arbres qui jouent les fantômes,
Repartir bras dessus, bras dessous, vers notre » Home Sweet Home «
En gazouillant comme des oiseaux marrants.
Trottinant dans l’herbe fraîche, au bord des ruisseaux coulant
Vers l’océan des Merveilles.
Et nos coeurs en sommeil
S’éveilleront alors
Et sur la route, au bord,
Nous nous déclarerons notre flamme
Qui emportera tout comme une indicible lama.
La tempête rugira
Et nos cheveux embrouillera.
Comme dans ces films où l’amour n’est jamais tranquille,
En un battement de cils, nous changerons de ville
Et nos mains joyeuses s’enlaceront,
Nous entrainant dans une ronde à flonflons
Au bruit de l’accordéon de nos coeurs
Qui feront entendre une rumeur
Dans tous les villages
Traversés par notre équipage.
Tournoyant dans l’air frais,
Nous verrons notre reflet
Dans l’eau bleue de tous les lacs
Qui nous sembleront des flaques.
Puis le vent nous déposera
Au pied d’une montagne ou dans un vieux débarras
Mais qu’importe,
Tant qu’il y a une porte
Pour enfermer le monde dehors
Et mettre à l’abri nos deux corps
Fatigués par ce périple
Aux péripéties multiples
Et nous nous endormirons au gré des vagues de nos souvenirs,
Bercés par la brise et nos ensommeillés soupirs.
