À la fin des années 50 Renault qui n’avait pas de cabriolet dans sa gamme voulait concurrencer Simca et ses modèles Océane et Plein Ciel. Ils se sont adressés à P. Frua un styliste italien pour lui demander une carrosserie. Ce dernier leur proposa un modèle qu’il pensait destiner à Alfa-Roméo, C’est ainsi qu’est née sans délai la Floride. Pour la mécanique, ce fut celle de la Dauphine (850 cm³).
On reconnaît facilement ce modèle à ses ouïes sur les ailes à l’arrière puisque ce moteur avait le radiateur à l’avant et il fallait assurer la ventilation comme également sur les 4 CV.
Le modèle exclusivement cabriolet pouvait disposer d’un hard-top.
En 1962 est sortie la R 8, et son moteur 956 cm³ repris donna la Floride S. Cette nouvelle implantation avec le radiateur à l’arrière amena la suppression des ouïes devenues inutiles, remplacées par des fentes sur le capot arrière au niveau du radiateur.
En 1963 la Floride S devient Caravelle avec un nouvel Hard-top (photo ci-dessus).
Un coupé 4 places était aussi proposé. Le gain de place sans la capote permettait d’aménager des places arrière valables.
Le hard-top est boulonné sur cette version.
En 1964 est sortie la R 8 major avec moteur 1100 cm³. Il va donc équiper la Caravelle 1964. Elle est facilement reconnaissable à l’avant par son inscription Caravelle à la place de l’écusson de façade.
En 1965 la R8 1100 S voit le jour, c’est donc son moteur qui va se retrouver sur la Caravelle. Elle va hériter également de son instrumentation de bord et d’un volant sport pour remplacer l’ancien tableau de bord des Dauphines.
On mesure tout le chemin parcouru pour améliorer la mécanique depuis le 850 cm³ de la Dauphine. Il y a une énorme différence entre les deux modèles qui paraissent identiques pour le non-connaisseur.
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