
C’est vers 1970 que Jean Tastevin, industriel à Balbigny dans la Loire eut l’idée de construire une voiture de prestige française pour reprendre le flambeau dont Facel Vega avait été le dernier représentant.
Il fabriquait du matériel ferroviaire (wagons citernes entre autres). Il disposait donc des infrastructures pour réaliser son projet.
On doit la carrosserie à un styliste ancien de chez Bertone. Après plusieurs essais non satisfaisants c’est finalement un moteur Chrysler qui sera retenu.
Le véhicule était climatisé et traité avec luxe. Le prix de la voiture avoisinait celui d’une Rolls.
La crise pétrolière de 1973 sonna la fin de l’aventure, car sa consommation était de 18 l. Il n’y avait sans doute pas une clientèle en France pour ce genre d’auto. La production fut finalement de moins de 20 exemplaires.
Autre gros inconvénient, le véhicule n’a pas pu être homologué et l’obtention de la carte grise normale était impossible.

Les propriétaires amenaient la voiture sur remorque pour des expositions.
Il a fallu attendre ses 25 ans (maintenant c’est 30) pour bénéficier de la carte grise de collection réservée aux véhicules qui en sont dépourvus. Un ferrailleur de Feurs avait récupéré de nombreux accessoires à l’arrêt de la production.
Le nom de Monica était le prénom de madame Tastevin.
